Avant de vous parler de mon accouchement naturel, je voudrais expliquer ce qui m’a amené à vouloir tenter une naissance sans péridurale pour mon 2ème bébé, à savoir: mon 1er accouchement sous péridurale! S’il n’a pas été ce qu’on pourrait qualifier d’horrible ni même de difficile, il m’a suffisamment traumatisé pour que je le ressasse encore 2 ans et demi après.
En fait, j’ai été frustrée qu’il ne se déroule pas mieux alors qu’il n’y avait absolument aucune raison qu’il ne soit pas parfait. J’en garde donc un goût légèrement amère et surtout le souvenir d’une énorme frustration que j’ai vraiment chercher à éviter par tous les moyens pour le 2ème.
Pendant cette première grossesse, mes seules craintes de l’accouchement était 1. d’avoir une épisiotomie et 2. d’avoir soif (javais entendu qu’on ne pouvait pas boire pendant l’accouchement ce qui me semblait aberrant). J’avais donc 1.choisi avec soin mon gynéco (un genre de Dr Mamour dont on se refile le nom entre copine) et 2. chargé mon mari d’un bombe thermale pour m’hydrater. Prête la meuf quoi! Mon Docteur était donc réputé pour ne pas faire d’épisio et faire accoucher ses patientes sans douleur et avec le sourire. Il m’avait fait préparer mon périnée à l’aide de l’Epi-no (j’en reparlerais) et en bonne élève, j’avais bossé à fond pour arriver prête à l’accouchement. Pour le déroulement de l’accouchement en lui-même, il m’avait rassurée en me disant qu’il me guiderait pendant le travail et que je n’avais pas besoin de suivre de cours à l’accouchement. Je suis de nature super confiante vis à vis du corps médical, j’y allais donc sereine et super impatiente d’expérimenter ce moment si unique dans la vie des femmes.
Pourquoi la France?: J’avais entendu tellement d’histoires sordides (certaines vraies, d’autres proches de la légende urbaine…) sur les accouchements au UK que j’avais vite opté pour un accouchement en France. Pour un premier, c’était un bon choix, ça a quoi qu’il arrive été super d’être près de ma maman pendant les première semaines et d’être suivi par des praticiens parlant français (toujours rassurant quand tu n’es pas encore passé par là).
Le premier accouchement, ce bond dans l’inconnu!
Mon mari me rejoignant seulement les WE, j’avais juste l’appréhension qu’il n’arrive pas à temps mais je me rassurais en me disant que la durée d’un premier accouchement lui laisserait assez de temps pour sauter dans un Eurostar. Et mon gynéco avait de toute façon prévu de me déclencher dès que je serais prête, environ une semaine avant le terme pour être sûr que mon mari soit là le jour J.
Bon, donc me voilà rentrée en France pour accoucher, 3 semaines avant le terme. Une première semaine se passe et mon mari me rejoint le WE. J’en profite pour le trainer au BHV pour terminer les achats de notre liste de mariage. Il m’accompagne en trainant des pieds mais impossible de me refuser ça à 2 semaines du terme, lol. Après 2 heures à choisir, j’ai enfin sélectionné mes cadres photo; quand je sens comme une irrépressible envie de faire pipi. Je m’arrête interloquée et repose brutalement tous les cadres. “Euh chéri, j’crois que j’suis en train de perdre les eaux!”. Direction les toilettes du BHV, je grille l’immense queue sans me poser de question. Une vieille dame tente vaguement un: “Excusez-moi vous avez vu la queue” avant que je lui hurle dessus en m’engouffrant dans les premiers toilettes qui s’ouvrent: “Je suis en train de perdre les eaux!” sans même me retourner. Je constate donc que c’est bien de ça qu’il s’agit et qu’il n’y a aucune coloration qui justifierait une urgence.
La première émotion passée, je retrouve mon calme et savoure le bonheur d’être en compagnie de mon mari en cet instant précieux. Il est 16h et je m’offre même le luxe de rentrer chez mes parents en métro pour éviter d’être coincée dans un taxi en plein samedi aprèm (en essayant tant bien que mal de me cacher derrière mon mari parce que concrètement je suis toujours en train de me pisser dessus ;-). On arrive à la maison vers 17h, on appelle la maternité qui nous dit de prendre notre temps tant que je n’ai pas de contractions. Je prend une couche, on dine tranquillement pour prendre des forces et je pars pour la mater le sourire aux lèvres alors que s’annonce les premières petites contractions.
19h, on arrive à la maternité. On m’annonce alors que mon gynéco n’est pas là et que c’est l’obstétricien de garde qui s’occupera de moi. Grosse contrariété quand on t’annonce ça en pleine contraction. Le traitre, je l’ai vu 2 jours avant et il ne m’avait pas prévenu qu’il partait en WE. Je suis furax… On me passe en monitoring. Tout va bien mais c’est tout fermé pour le moment. Les contractions commencent à être vraiment douloureuses quand on me descend à un autre étage et qu’on m’installe dans ma chambre pour la nuit (comme si j’allais dormir, quoi!). Il est 20h, je demande quelle est la suite du programme et un infirmier me tend un Spasfon en me disant RDV vers 8h. Je le regarde interloquée, euh, toi t’as peut être mal compris que je ne vais pas tenir pendant 12h avec un mauvais Spasfon… Je me mets donc à arpenter les couloirs pendue au cou de mon pauvre mari en espérant que ça va accélérer les choses. Je suis littéralement pliée en deux mais à chaque fois que je croise une infirmière, je me prends des regards noirs, genre “Encore une qui en rajoute” ou des remarques condescendantes “Mais on est toutes passées par là Madame…”. Certes, mais je voudrais bien qu’on me croit et puis je ne comprends pas (puisque personne ne daigne me l’expliquer) pourquoi je ne pourrais pas avoir la péridurale. En optant pour un accouchement sous péridurale, je pensais accouchement sans douleur et je me sens un peu comme flouée.
Je finis par obtenir d’au moins remonter dans l’aile Maternité. Je ne rêve que de me reposer, essayer de dormir pour être en forme pour pousser devient mon obsession. Je re-demande donc si on peut me poser la péridurale. La sage-femme me dit que c’est trop tôt. “Pas assez ouverte” bougonne-t-elle vaguement. Et que je te fourre dans une pièce sous monitoring sans lumière avec interdiction de bouger. Pourquoi? Mystère… Je finis par me rebeller et je reprends mes aller-retours dans le couloir même si je peux à peine bouger, ça me semble toujours plus supportable que d’être allongée sur un lit dans le noir et au moins j’ai l’impression de participer à mon “ouverture” si c’est ça qui m’empêche d’avoir la péri. Je suis la seule à accoucher de l’étage mais ça doit quand même être trop pour la sage-femme de garde qui ne daigne pas m’adresser la parole. Au bout de 45mn de marche d’arpentage de couloir au cou de mon mari, elle finit par m’aboyer dessus “Madame, vous êtes trop algique, on va vous la poser la péridurale!”. Je suis trop quoi??? Algique??? J’obtiens la traduction: J’ai trop mal. Ah oui, oui enfin vous avez compris, ouiiii je suis tout à fait algique…
2h du matin: je vais enfin en salle d’accouchement, l’anesthésiste arrive et me pose la péridurale. Je suis tellement heureuse de voir arriver mon sauveur que je sens à peine quand il me la pose. La péridurale semble me soulager. La sage femme prédit que ça va ralentir les choses, je renvoie donc mon mari dans ma chambre pour qu’il se repose lui aussi. Je suis seule dans la salle d’accouchement. Je m’apprête à fermer les yeux quand je sens une envie pressante. J’appelle la sage-femme et lui demande si je peux avoir un petit bassin. Pas glam’ mais bon. “Non Madame, c’est impossible, vous ne pouvez pas avoir envie de faire pipi”. Moi: “Euh je vous promets, j’ai très envie de faire pipi, s’il vous plait”. Je supplie, elle me cale violemment un bassin sous les fesses comme si c’était un caprice de plus de ma part. Je suis une petite fille gâtée qui veut faire un petit pipi pour embêter la sage-femme si vous avez bien suivi… Je fais donc mon petit pipi. 30mn après, elle n’est toujours pas revenue. Je rappelle pour qu’elle m’enlève mon bassin. Elle rentre excédée dans la salle d’accouchement. Je lui demande de retirer mon bassin puisque j’ai fait pipi! Et là, elle explose: “Faire pipi sous péridurale, je n’ai jamais vu ça en 30 ans de carrière!” “Je vais vous examiner” fulmine-t-elle. Sensation désagréable d’avoir mal agi même si je sais bien au fond que je n’y peux rien. Mais quand même si elle pouvait juste être aimable et me parler normalement…
Mais pourquoi personne ne me croit???
“Le bébé est là, j’appelle le Docteur!” Je suis passée de 3 à 9 d’ouverture en 40mn (preuve que je gérais mal ma douleur, il a suffit que je me détende pour que ça s’ouvre et je suis sure qu’une oreille attentive m’aurait menée au même résultat plus vite). Et elle s’en va. Je suis à la fois surexcitée et paniquée. A nouveau toute seule, je me mets à paniquer. Elle a dit que le bébé était là alors ok le Dr arrive mais quand? Je veux mon mari! Je re-bippe. “S’il vous plait, est ce que ça vous dérangerait de prévenir mon mari, il est à l’étage du dessous”. Je prends mon ton le plus doux possible. Elle repart. 25mn après (le temps me semble si long), elle revient en disant que le Dr est en route. “Euh et mon mari?” J’ai du mal à l’imaginer prendre le temps de se réveiller et chercher à me faire attendre. Ah oui c’est ça, elle ne l’a pas prévenu. Sympa!
Mon mari arrive enfin, tout est effacé, on va bientôt voir notre bébé, waouh! Le Dr arrive à son tour. Il est 3h50. Ca a l’air assez avancé, il me fait vite commencer à pousser. Il demande à la sage-femme: “Monica, vous lui avez montré comment respirer?” “On a pas eu le temps” répond-elle. Je manque de m’étouffer. Ca fait plus d’1h30 que je suis toute seule en salle d’accouchement, que je suis toujours la seule à accoucher à l’étage et elle n’a pas eu le temps de m’expliquer? J’essaie de rester zen. La poussée commence, je me fais crier dessus dans tous les sens. “Poussez, maintenant, plus fort.””On recommence”. J’entends alors le Docteur marmonner: “Monica, sortez-moi le kit episio”. Là je m’arrête net: “Ah non pas d’épisio. S’il vous plait, je me suis entrainée avec l’épi-no sur les conseils de mon gynéco. Je ne comprends pas, je ne devrais pas en avoir besoin.” Réponse sèche du Docteur: “Madame laissez-moi faire mon métier”. Je me tais, la dernière chose que je voudrais c’est de mettre en danger mon bébé. Il n’a pas l’air du tout en danger mais je dois faire confiance, pas le choix.
J’ai mal au coccix, ça appuie très fort, je ne vois pas comment pousser plus, moi qui croyais ne pas avoir mal avec la péri. C’est cette maudite position allongée sur la table qui me tue, je n’ai plus de force pour pousser. “Plus fort” “Vous poussez n’importe comment” Ca reprend. Je voudrais bien reprendre mon souffle juste 30sec (je ne comprends toujours pas l’urgence mais apparement tout le monde est à 5mn près dans cette salle d’ccouchement…) mais je me fais aboyer dessus. La sage-femme appuie son coude de tout son poids sur mon ventre (j’avais complètement oublié ce passage mais mon mari se souvient que ça l’a pas mal choqué sur le moment), pratique formellement interdite je le découvrirais plus tard en faisant des recherches. Une autre sage-femme dit: “Ben elle sera pas blonde celle-là” Quoi, quoi, quoi, ca y est on voit mon bébé? Et puis ca y est elle est là dans mes bras sur mon ventre. Tout s’apaise. Je n’en reviens pas, je n’en crois pas mes yeux. Ce bébé est sorti de moi! 4h15. Je demande si tout va bien. Oui c’est bon, elle est parfaite. Je fais la tétée de bienvenue puis je ne me souviens plus de rien. Mon mari prend le relais et je m’endors. On nous redescend dans la chambre.
Le bonheur de la rencontre…
Heureusement que mon mari est là parce que je suis vraiment vidée. Epuisée mais heureuse. J’attends 9h pour annoncer la nouvelle à tout le monde. On a accouché mon mari et moi comme dans une bulle, mes parents étaient en WE et personne ne savait qu’on était à la maternité. On savoure le bonheur d’être 3. Je ne me lasse pas de regarder cette petite chose. Mon mari va lui faire faire sa première toilette. Je vais prendre une douche, je tiens à peine sur mes jambes mais j’en ai besoin. Ca tire, j’ai mal. Le Docteur passe et me dit que tout va bien. “2 points, on peut pas appeler ça une épisiotomie” “Ah bon?” Mes parents arrivent. Grosse émotion. Je raconte l’accouchement à ma mère avec un peu d’amertume. Elle m’écoute à peine toute à la joie d’être grand-mère. “Oh ma chérie l’important c’est que vous alliez bien toutes les deux!”
Il n’y pas de chambre double disponible, mon mari rentre donc dormir chez mes parents. J’ai tellement besoin de dormir que je mets ma fille à la nurserie pour la nuit en croisant les doigts pour qu’on ne lui donne pas de biberon et que ça ne compromette pas l’allaitement mais je ne peux pas gérer là. Je dors d’une traite malgré l’excitation d’être maman. Je retrouve ma fille avec bonheur et angoisse. J’oublie la douleur. On est lundi matin. Mon Docteur à moi, celui qui aurait dû m’accoucher sans douleur, sans épisio et avec le sourire arrive justement avec le sourire. Je lui en veux mais il est tellement sympa que ca passe. Il hausse les sourcils en lisant mon dossier “Je ne comprends pas pourquoi le Dr X vous a fait une épisio” Ah tiens, c’est devenu une épisio maintenant… Mon analyse, corroborée par mon dossier médicale c’est qu’il m’a fait une épisiotomie de confort. Il faut le comprendre le pauvre, 4h du mat’ il ne pouvait pas prendre 10mn de plus pour m’accoucher, il fallait qu’il rentre se coucher au plus vite! Et puis c’est bon, hein, ça cicatrise après tout, non?
Le temps passe. La clinique est super et j’apprivoise mon bébé. Le temps passe et je n’y pense plus. Dans ma tête, mon accouchement s’est passé au mieux. J’ai perdu les eaux au BHV, j’ai fait pipi sous péridurale, je n’ai eu que 2 points. Comme toutes les mamans, j’ai construit la petite légende de mon accouchement et je ne garde que les bons souvenirs.
On oublie tout très vite devant un si petit être…
Mais quand même je garde en tête qu’on m’a coupé. Oh rien qu’un tout petit peu. Mais on l’a fait contre ma volonté, alors que j’avais dit non. Et c’est ça qui me choque. Après ne pas avoir pris en compte ma douleur, le corps médical est allé outre ma volonté sans même me dire pourquoi. Je le répète il n’y avait aucune urgence et le bébé allait bien (quand bien même d’ailleurs, cela n’excluait pas de m’expliquer). Et c’est ça qui me choque. Ce sentiment que le corps d’une femme qui accouche ne lui appartient pas, qu’elle n’a pas son mot à dire et que seule la santé du bébé importe. Attention, moi aussi, j’aurais pu me faire couper en 4 si on me disait que mon bébé était en danger. Mais quand il va bien et que tout se passe bien, pourquoi le corps des femme devrait-il passer après le confort de l’équipe médicale? Toutes ces questions me sont revenues en mémoire au milieu de ma 2ème grossesse quand j’ai commencé à me demander où et comment j’allais accoucher cette fois. Je me suis dit que je ne voulais plus revivre ça.
Il n’était pas question d’accoucher en France car je ne pouvais pas rentrer 1 mois chez mes parents avec ma fille. J’ai décidé cette fois de me préparer un plus à l’accouchement. C’est en fouillant sur internet et en me renseignant que j’ai commencé à me rendre compte que ce n’était pas normal d’avoir eu si mal alors que le col ne s’ouvrait pas et que ma position d’accouchement n’avait rien de physiologique. Petit à petit l’idée a fait son chemin et je me suis dit que j’avais envie d’essayer autre chose. Alors quitte à accoucher à Londres, et vu ce premier accouchement rapide, je me suis dit que quitte à avoir mal autant que ça soit utile et efficace. Je me suis dit que la douleur si elle est accepté est beaucoup plus supportable que quand elle est subi. Alors j’ai décidé de tenter l’accouchement naturel tellement en vogue dans les hôpitaux anglais… Mais cette fois je serai préparée à fond!
J’ai encore un peu d’écriture à faire mais lire ma préparation à l’accouchement naturel ce sera là et pour le récit de mon accouchement naturel ce sera ici. Et si vous voulez en savoir plus sur la maltraitance médicale pendant les accouchements qui vraiment me révolte, je vous conseille ce dossier très bien fait du Figaro qui fait froid dans le dos. Pour ma part, je ne jette la pierre à personne, les sages-femmes sont pour la plupart extraordinaires. Je suis surement mal tombée ce soir là, on a tous nos mauvais jours mais si on avait juste pris le temps de me rassurer et de m’apaiser quelques instants tout aurait été différent…
2 ans et demi après, j’ai opté pour l’accouchement naturel en me préparant à fond!
© Photos: Margaux Carron / La Cabine de Margaux et ma soeur pour celles à la maternité
Ariane says
Merci, merci, MERCI pour ce témoignage ! C’est tellement important d’avoir des femmes qui parlent de ce qu’elles ont vécues – et tellement courageux.
Je suis contente que tes deux enfants aillent bien, mais je suis OUTREE de voir comment tu as été traitée. Sous prétexte que finalement personne n’est mort il faudrait trouver que tout est bien, que tout s’est bien passé… Alors que non. Tu es responsable de ton corps, tu avais tout bien anticipée, tu as été arrangeante et patiente, et quand même on n’a pas respecté ta volonté. C’est odieux.
Il y a tellement de femmes qui sont prises de haut, méprisées, secouées par leurs médecins… J’ai 23 ans, j’ai une maigre expérience en la matière, et j’ai déjà incroyablement peur des gynécos et autres médecins spécialistes. Je me suis fait poser un stérilet et j’ai fini par terre, sur le trottoir, incapable de marcher, parce que la gynéco devait fermer le cabinet pour aller manger et n’avait pas le temps d’attendre que je me remette de la pose (qui est ultra douloureuse, notamment quand on a pas eu d’enfant) ou que mon amoureux (qui était à 10 minutes de là) arrive.
Il arrive ce genre de choses tous les jours, à des milliers de femmes. C’est justement pour ça que c’est si important que quelqu’un comme toi partage son expérience. Parce qu’on se sent moins seule, plus légitime, ça donne du courage pour se défendre face au prochain médecin qui vous prendra de haut.
J’ai hâte de lire ton expérience d’accouchement naturel : si un jour j’ai un enfant (ce que j’espère), je retiendrai ton histoire et ferait tout pour que les choses se passent vraiment bien. Merci pour ton courageux partage, Anne Sophie.
Ariane
AnneSO FashionCOOK says
Merci à vous toutes, c’est super que vous témoigniez aussi…
Effectivement, c’est pourquoi j’ai cette petite amertume en repensant à mon premier accouchement… Même si le plus important est que ma fille aille bien, je pense que j’aurais pu (comme beaucoup d’autres femmes qui ont témoignées ici) être plus écoutée et respectée quant à mes choix…
Je suis désolée de lire ton histoire suite à la pose de ton stérilet… En effet, malheureusement, ce genre de situation n’arrive pas uniquement lors des accouchements mais dans de nombreux cas de prise en charge médicale (du fait d’une petite partie du corps médical qui ne respectent pas les patients comme ils devraient et qui ternissent la réputation des tous les autres soignants qui font un boulot formidable).
C’est pour cela que j’ai souhaité partager ce témoignage, afin d’expliquer comment j’en suis venue à décider de faire les choses autrement pour mon autre petit bout…
Nous avons une voix, nous ne devons pas hésiter à dire quand les choses ne vont pas biens…
Je partage mon second témoignage au plus vite! Merci à toi :D
Philo says
Superbe article qui peut être nécessaire pour d’autres mamans.
Moi je redoutais l’épisiotomie mais aussi la péridurale car j’ai la phobie des seringues. Mais il n’était pas envisageable de ne pas l’avoir.
Malgré ce souhait de l’avoir, heureusement on te prévient que parfois dans l’urgence il n’est pas possible de la faire.
Quoiqu’il en soit, j’ai accouché il y a 16 ans et avec péridurale. Quand je l’ai demandé c’était un peu trop tôt donc j’ai du attendre et comme toi j’ai quand même eu le droit à une remarque de la sage-femme à savoir “A mon époque il n’y avait pas de péridurale, blabla, blabla …”. Je lui ai répondu que à mon époque il y en a donc je n’ai pas envie de m’en priver. Genre la meuf, sa mère n’avait peut-être pas de machine à laver (car elle n’était pas toute jeune) et pourtant elle en a une chez elle …
Bref j’ai accouché avec péridurale et par miracle sans épisiotomie. Je dis miracle car mon fils faisait 54 cm pour 4 kg et même mon gynéco qui n’avait pas pu m’accoucher a été surpris quand je l’ai vu quelques jours plus tard. Il a cru qu’il y avait eu une erreur dans mon dossier ;-)
En tous les cas encore mes félicitations pour ton courage et ces beaux bébés.
AnneSO FashionCOOK says
Merci, en effet, je pense que c’est bien d’être informée, pour mieux se faire entendre par la suite.
C’est dingue… Comme si vous alliez lui répondre “Ah, au temps pour moi, du coup laissez tomber la péridurale, je vais souffrir car vous ne pouviez pas en avoir”… Cela est votre choix (même pas dans ce cas précis) et il devrait être respecté sans commentaire…
Ah oui c’était un beau bébé :) Super que vous ayez évité l’épisio!
Merci beaucoup :D
Laura says
Je comprends ton amertume ! Entre nous cela ne s’est jamais passé comme cela pour mes deux accouchements en hôpital public à Paris, contrairement à ce que j’ai entendu sur les accouchements en clinique (j’ai l’impression que tu étais dans une clinique mais je me trompe peut-être ? ). Je n’ai pas eu d’episiotomies (pourtant des bébés de 3,8 kg et 3, 5) j’ai pu marcher, avoir un bain, boire etc… et je n’ai jamais vu un médecin, seulement des sages femmes adorables qui ont fait naître mes enfants. Je pense qu’il faudrait mieux prévenir que les cliniques n’ont pas la même vision des choses que de très bons hôpitaux parisiens. En tout ça hâte d’avoir le récit de ton accouchement naturel ! T’es enfants sont adorables !
Julie says
Je me retrouve totalement dans ton vécu! Je n’ai déjà pas eu le choix, pour ma santé personnelle, que mon accouchement soit déclenché. De 00h à 11h50 (l’heure où j’ai accouché) j’ai eu des contractions toutes les deux minutes car la péri n’a pas fait son effet et la sage-femme n’a pas été capable de comprendre que oui en effet je pouvais souffrir. Je me suis fait engueulé car je respirais mal pendant les contractions sans que pour autant elle m’explique comment faire. J’ai eu le droit à la même réflexion sur “non on ne fait pas pipi sous péri” mais c’était ma poche des eaux qui perçait! Ah bah voilà quand je vous dis qu’il y a quelque chose! Et une épisio de 15 et quelques points sans qu’on me prévienne….. Bref…. Heureusement que tous les accouchements ne sont pas comme ça! Je garde espoir le jour où on fait un petit deuxième! Hate de lire votre expérience de l’accouchement naturel peut-être que je m’en inspirerais pour la suite!!!
AnneSO FashionCOOK says
Je suis désolée de lire ce qui t’es arrivée… Oui heureusement que cela se passe bien pour beaucoup d’autres femmes. Je publie la suite (accouchement numéro 2) au plus vite! Vous verrez, ce fut le jour et la nuit par rapport au premier…
Sandra says
Merci Anne-Sophie pour votre témoignage qui corrobore ce que beaucoup de mes amies ont vécu et en toute petite partie ce que j’ai vécu moi même. Mon gyneco a été formidable et s’est déplacé un dimanche au petit matin alors que ma fille était presque en situation d’urgence. Les sages femmes et les puéricultrices m’ont en revanche traitée comme du bétail et avec le plus parfait mépris. La façon dont on traite les femmes enceintes et plus généralement les patients dans les hopitaux est honteuse, même en France. Il faudrait plus de gens pour témoigner comme vous avez su le faire.
AnneSO FashionCOOK says
Merci à vous toutes!!
Je suis désolée de lire cela… En effet malheureusement certains membres du personnel soignant (et encore une fois, je répète, certains, l’immense majorité fait un travail remarquable) considèrent les patients avec mépris, et c’est bien dommage, car nous avons malgré tout énormément de chance d’avoir accès à ce niveau de soin dans notre pays…
Audrey says
Bonjour,
Ton article me parle…
Comme toi, mon accouchement s’est bien passé puisque mon fils et moi étions en bonne santé…mais j’ai eu le droit à des réflexions sur mon poids le jour J (+24kg avec une belle rétention d’eau et aucune remarque de personne pendant ma grossesse), quand j’ai demandé à aller à la selle on m’a certifié que c’etait pas possible, que c’était bébé qui poussait…
J’étais seule à accoucher ce matin là aussi, je ne voulais pas la péridurale, mais on m’a branché à un Monito avec une perf, un pauvre petit ballon pour les exercices (le mien à la maison était mieux) et on m’a laissé seule affronter mes contractions (j’avais perdu les eaux aussi) …et mes aller-retour aux toilettes car oui, j’allais a la selle et je vomissais en même temps…
Aucun soutien, la sage femme est juste venu
Pour me proposer la peridurale…j’étais jeune, sans soutien Medical ni explication (les selles et vomissements c’est bebe qui descend et se positionne…je ne l’ai appris qu’après…) j’ai cédé à la péridurale…entre la première contraction et la naissance il s’est passé 4h30…j’aurais pu m’en passer quoi…
J’ai également eu de points de péridurale, un allaitement difficile où on m’a traité comme une jeune étudiante qui ne sait pas…ce qui était le cas puisque c’était mon premier…
Bref, oui Ca c’est bien passé mais je l’ai en travers…pour le deuxième je m’étais bien renseignée, je voulais encore plus un accouchement naturel…
Mais la nature en a décidé autrement , 6ans d’attente, 4 ans et demi de PMA…on en reste là…
AnneSO FashionCOOK says
Bonjour Audrey,
Encore une fois, votre témoignage prouve qu’avec un peu plus de soutien, d’écoute et d’explication vous auriez pu vivre ce moment complètement différemment… Tout c’est bien passé, MAIS… EN effet
Je suis désolée que vous ne puissiez retomber enceinte, je n’imagine pas à quel point ça doit être dur, restez forte!
Mourier says
Merci beaucoup pour ce partage… Je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance pour mes deux accouchements, des sages femmes bienveillant(e)s pendant le travail et qui m’encourageaient pendant la poussée. J’ai eu des déchirures pour les deux accouchements, pour le premier c’est un gynéco qui m’a recousue, ma cicatrice m’a fait mal pendant un an. Pour le deuxième c’est un sage femme qui m’a recousue, il a mis une heure à le faire mais quel confort, aucune douleur après la cicatrisation ! Je ne sais pas si ça joue mais je pense que le gynéco était pressé de finir son boulot et s’est un peu dépêché… À votre place j’aurais vécu les choses de la même manière…
AnneSO FashionCOOK says
Merci à vous toutes pour ces témoignages et ce soutien !
C’est super que vous ayez été bien accompagnée pour vos deux accouchements, comme quoi c’est essentiel et ça change tout… Je ne m’y connais absolument pas, mais je pense effectivement que la façon dont ils suturent peut faire une grosse différence…
Ophélie says
Bonsoir Anne-Sophie,
Je viens de lire votre article sur votre 1er accouchement. Je suis aide soignante en France, même si nos conditions deviennent compliquée car on a de moins en moins de temps à accorder aux patients à nos regrets, il y a un minimum syndicale. Rassurer nos patients, leur expliquer les choses c’est un bien être pour eux et des soins qui se passent bien… encore faut il que tout le monde l’intègre. On est là pour nos patients. Je vous rassure, vous etes tombes sur le mauvaus jour, ce nest pas le cas de tout le monde et heuresement.Vous faites bien de le partager car nous soignants, on doit se remettre en question régulièrement et ajuster les choses et pour ceux qui ont ce genre de comportement,qu’il le lise, qu’il en prenne conscience et changent.
En tout cas vous avez fait 2 beaux enfants, félicitations à vous et à votre mari!😃😃
PS: j’aime beaucoup votre livre qui est une de mes sources d’inspiration et j’aime beaucoup votre chaîne YouTube
AnneSO FashionCOOK says
Bonsoir Ophélie, oui je me doute que vos conditions de travail se dégradent et que vous êtes sous pressions… Mais comme vous le dites, je sais que l’immense majorité des soignants sont la pour prendre soin de la mère et de l’enfant dans les meilleures conditions possibles, je n’en doute pas une seconde, cette immense majorité fait un travail formidable, c’est grâce à vous, et eux, que je peux lire de supers témoignages d’accouchements! En effet, je suis tombée le mauvais jour, sur les mauvaises personnes, et je partage mon témoignage pour, qu’en effet, cela se sache et peut être change, personne de devrait tomber sur “le mauvais jour”…
Merci pour ce témoignage!
Merci beaucoup c’est très gentil :D
30ansetmaman says
Très intéressant ton article! Je dois accoucher dans quelques jours de mon premier bébé. Comme toi au début de la grossesse j’étais pour un accouchement comme tout le monde… Mais j’ai eu la chance d’avoir 2 superbes sages femmes qui m’ont accompagné dans ma préparation à l’accouchement. (J’ai écrit 2 articles sur le sujet sur mon blog “Dessine moi un bébé” et “Preparation à l’accouchement bien gérer la douleur” si cela t’intéresse) Aujourd’hui je ne suis pas contre une peridurale ou des soins spécifiques en cas de problème… Mais, comme toi, mon projet d’accouchement est d’accoucher naturellement en gérant la douleur au maximum. Sachant qu’en plus la maternité ou je vais accoucher respecte et m’encourage dans ce projet… Je pense que j’ai de fortes chances de vivre l’accouchement que j’espère… Bien entendu si aucun problème médical biensur… Je ne comprends pas que l’on n’informe pas obligatoirement toutes les femmes enceinte sur ce sujet !
AnneSO FashionCOOK says
Merci beaucoup! Félicitations!!! Ah c’est super que tu aies été bien suivie et conseillée, c’est essentiel ! Je lirai tes articles avec plaisir, merci!
J’espère de tout coeur que tu auras l’accouchement que tu espères, en effet ça devrait bien se passer, tu as mis toutes les chances de ton côté ;)
Léa - Way Two Cool says
Whouah … quel article !
J’ai lu beaucoup de chose sur l’épisiotomie, notammeent le fait que certains médecins recouse “un peu plus serré”, pour “le plaisir de monsieur”. Je trouve cela choquant, tout comme le fait de faire une épisio si tu n’en avais pas besoin (et que bébé non plus).
Il y a encore beaucoup de travail à faire envers le respect du corps de la femme !
Je ne suis pas enceinte, mais l’accouchement m’a toujours fait peur.
Tu m’as paru plutôt calme, malgré le comportement inadmissible de l’équipe médicale.
Merci, en tout cas, d’avoir levé le voile sur de telles pratiques.
AnneSO FashionCOOK says
Ce que tu racontes là est juste horrible… C’est choquant…
En effet…
Disons que dans le feu de l’action, on est plus concentrée sur l’arrivée du bébé que ce qu’il se passe malheureusement, du coup c’est pas facile de réagir sur le moment. Mais bon, quand j’ai vu ma fille, alors j’ai su que l’essentiel était qu’elle soit dans mes bras et en bonne santé :)
Merci à vous toutes pour tous vos témoignages!!
Eloise says
C’est surtout fou quand tu trouves des articles mettant en avant les taux hypra faible d’épidio de certaines maternités. J’étais tombé sur un article sur la mater deBesançon, très à l’écoute/naturel. (http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170315.OBS6647/il-etait-une-fois-une-maternite-ou-on-ne-coupait-pas-le-vagin-des-femmes.html)
C’est fou de voir les disparités!
AnneSO FashionCOOK says
Ah oui dingue de voir les disparités… Comme quoi souvent ce n’est vraiment pas indispensable… Malheureusement on ne peut pas toutes accouchées à Besançon ^^’…
Belamae says
Merci pour ce témoignage. J’ai accouché d’une petite fille il y a 1 mois et demi en ayant eu une épisiotomie, mais contrairement à toi ma sage femme m’avait expliqué que si on faisait une épisiotomie c’était principalement pour éviter la déchirure entre le vagin et l’anus qui peut être très très douloureux comparé à l’episiotomie (qui n’est pas agréable non plus). Après 45 minutes de poussée, il n’y avait pas trop d’autre choix que l’épisio pour ma part. Par contre, effectivement ce n’est pas normal de ne pas prendre en compte l’avis de la maman et de la laisser à “l’abandon” comme ils ont pu faire pour toi mais malgré toutes ces difficultés comme tu as pu le dire une fois que nos merveilles sont là plus rien ne nous importe et on n’oublie tout 😊
AnneSO FashionCOOK says
Félicitations!
Oui effectivement, ça aurait pu beaucoup mieux se passer, mais mes loulous sont en bonne santé :)
Alicia says
Bonjour Anne Sophie,
Je me retrouve complètement à vous lire. J ai aussi vécu mon 1er accouchement sous péridurale en 2013.11h de travail avant l arrivée de mon petit loup.Tout s est très bien passé mais je restais sur ma fin.J ai tellement été anesthésié que je n ai pas du tout eu l impression d accoucher.Et j ai eu une épisiotomie qui m a fait souffrir pendant 1 an apres.
Pour mon 2eme accouchement ( le 12 mai dernier) , j ai décidé que je voulais être actrice et le vivre à fond .J ai décidé d être suivi par une sage femme libérale qui m à préparé à un accouchement physio.Donc j ai aussi bu des litres de tisanes ( orties , framboisier..) , je me suis préparé avec epi-no aussi , j avais vraiment peur de l episio.J ai lu beaucoup de livres aussi.
J ai eu 14 h de travail, ma sage femme et mon mari m ont accompagné tout au long, et j ai eu l accouchement dont je rêvais .Je garderais toujours en mémoire cette puissance des contractions mais jamais la douleur. J avais appris à bien accepter la contraction . il faut vraiment croire en soi ,nous sommes toutes capables .C est tellement magique de le vivre à 100%! Pour toutes celles qui doutent, gardez à l esprit que maman se remet mieux, que comme maman peut bouger pendant le travail , bébé souffre moins , qu il est aussi plus en forme Pour les 1eres tétées etc.. bref que du positifs !!!
AnneSO FashionCOOK says
Bonjour Alicia, c’est super que ton second accouchement se soit si bien déroulé! Merci beaucoup pour ce témoignage :)
Leslie says
J’ai eu un accouchement très long. 33h.
On m’a fait la péri 8h avant la naissance car ça devenait trop long et m’a fille s’épuisait.
En Belgique le corps médical est très bien. J’ai été soutenue, on m’a tout bien expliqué… et ce n’était pas l’hôpital prévu.
Il n’y a pas eu se côté… Je ne sais plus comment le dire, on ne m’a pas traité comme une enfant. Pourtant j’avais 18 ans…
Ils ont été top.
Désolé pour vous…
AnneSO FashionCOOK says
Ah oui 33h c’est hyper long… Tu as été courageuse.
Tant mieux s’ils ont étés tops! Tout le monde devrait pouvoir en dire autant malheureusement…
Anne Laure says
Merci pour ce témoignage. Je vous suis depuis un moment, je ne suis pas du genre a commenter mais là…
Je suis de l’autre côté de la barrière. Je suis infirmière en réanimation, et ce que vous avez dit me parle et à plusieurs niveaux.
Premièrement le fait qu’ on ne vous ai pas écouté, cela arrive tellement souvent. La toute puissance médicale est partout. Et ça me dévaste. Petit exemple : mon patient a arraché la sonde gastrique qu’il avait dans le nez pour qu’on le nourisse. Il refusait les soins. Au bout de la 3e fois où on ma obligé de la reposer . J’ai dit stop, vous savez ce que les doc ont répondu « on va lui coudre au nez comme ça il ne tirera plus dessus». Nous sommes en 2017 on envoie des gens sur Mars, mais nous ne savons pas écouter l’autre.
Et deuxièmement, quand j’étais étudiante j’ai bossé en maternité. J’ai jamais été aussi choquée par un lieu. Les salles d’accouchement sont des blocs opératoires avec une énorme lampe, un chariot, les étriers et c’est tout. Je m’attendais à un lieu accueillant, mais pas du tout, une salle d’accouchement est faite pour l’accoucheur et pas pour la femme. La «position gynécologique» n’est pas physiologique du tout. Elle est faite pour que celui qui a la tête dans votre vagin puisse être confortablement assis.
J’ai vu également des aides puéricultrices pincer violemment les tétons des mères parce que le bébé n’arrivait pas a tété, et puis « elle pourrait faire un effort aussi»
Tout ce que vous avez raconté me parle, je me bat pour le droit des patients car il est largement floué. Le corps medical ( et paramédical) profite de la condition de faiblesse du fair d’être patient, pour établir sa supériorité…
J’ai 26 ans, la question des enfants se pose de plus en plus et je ferais le même choix que vous, pas d’accouchement sur médicalisé dans la mesure du possible.
Bien amicalement
juliette1807 says
Je crois que nous sommes nombreuses à avoir eu ce type d’accouchement ….malheureusement …. Perso, j’ai testé 2 “types ” d’accouchement : un en clinique, sois-disant avec son gynéco ( tu parles ..) et l’autre en centre hospitalier . Je suis trop douillette pour me passer de péridurale :). En fait, il faudrait un mix des deux. Je m’explique : en clinique, c’est bien tu as une grande chambre et perso j’ai trouvé que les sage-femmes étaient à l’écoute de ma douleur contrairement au centre hospitalier où là il a fallu que mon mari pousse une colère avec le responsable santé pour qu’on s’occupe de moi ( je me souviens encore de la colère de l’anesthésiste en me voyant dans un état de léthargie totale ! ). Par contre, comme toi, ma plus grande crainte était l’épisio …pas de bol je l’ai eu ….2 fois ! La première fois en clinique avec un gynéco que je n’avais vu ni d’eve ni d’adam et ce cochon s’en ait donné à coeur joie : jusqu’à l’anus et de travers histoire que je ne puisse même pas me mettre sur une bouée …rien sentie sur le coup mais après je l’aurai volontiers étripé ….mon mari était choqué et tellement “mal à l’aise ” vis à vis de moi qu’il m’a fait les soins, il s’en voulait ….j’ai souffert, j’en ai fait des malaises….Alors forcément lorsque s’est présenté le deuxième accouchement, je n’avais qu’une idée en tête : pas d’épisio !!!! pas de bol, il a fallu que j’y passe pour une petite puce de 3kg…mais là, ce sont des sage-femmes qui l’ont faîte et c’est tout autre chose . Celle-ci est passée comme une lettre à la poste, elles ont fait attention où couper, comment couper, rien à voir avec le gynéco !!! pour la suite de couche, la clinique n’était absolument pas à l’écoute, c’était plutôt: vite vite il faut partir, y a du monde qui attend … le suivi au centre hospitalier était par contre nickel, mon mari est resté . donc pour moi perso il faut les deux :)
Ana21 says
Je cherche la recette de la pizza chou fleur, et je tombe sur ton témoignage… à six semaines de mon accouchement, c est pas rassurant… J ai choisi un accouchement classique à l hôpital, certainement avec une sage de garde qui espérons sera bien luner.. vu que c est mon premier, je voulais faire dans le classique. . Peut être que je ferais différemment pour le 2eme… comme toi, j ai super peur de l episio, surtout que comme tu l expliques bien, c est souvent pour le confort du médecin.. bref.. en tout le plus important est que toi et tes bébés vous alliez bien.. au passage, merci pour tes recettes
AnneSO FashionCOOK says
Félicitations! Ne t’inquiètes pas, ce n’est pas la peine de stresser, il est probable que cela se passe super bien pour toi, j’ai reçu aussi plein de témoignages très positifs :) Même si en effet il arrive que le personnel fasse passer son confort avant celui des femmes malheureusement …
Oui tout à fait :)
Merci beaucoup!
liloun says
la suite Anne-Sophie, la suite ! #impatience :)
AnneSO FashionCOOK says
Ouiiii je sais!!!! Je fais ça au plus vite c’est promis ;)
Kelly says
En fait, je pensais que la PREMIERE raison qui poussait une femme a avoir un accouchement naturel (bien qu’à mon sens, tous les accouchements sont naturels sauf sous césarienne) était l’absence de douleur. Sans douleur, il manque un épisode, celui de sentir bébé sortir de nos entrailles. Pour ma part, j’ai opté pour la péridurale, mais cependant, il me manque quelque chose, un souvenir, celui d’avoir ressenti mon bébé …. C’est comme si j’en avais été amnésique un certain moment. Ce qui m’a valu un retard pour réaliser qu’il était là, arrivé.
Je n’ai pas eu de problème avec mon accouchement dans un hôpital public, j’ai eu le droit à une séance d’acupuncture pour inciter bébé à descendre. J’ai eu moi aussi fait pipi dans un bassin, mais c’était le corps médical qui, en voyant l’échographie, me l’avait proposée. Le corps médical a été unanimement agréable (sauf cette infirmière qui m’avait dit en entrant aux urgences “Vous n’avez pas l’air d’une femme prête à accoucher, revenez plus tard!”… C’est sûr, toutes les recommandations de l’OMS au sujet de l’accouchement sont loin d’être respecté, mais il ne faut pas oublier qu’on Moyen-Age, ou avant la seconde guerre mondiale, le taux de mortalité maternelle était au moins de 70fois supérieur au taux actuel.
Par contre, le seul reproche, c’est qu’on ne peut plus être pudique dans de tels moments. J’avais été tellement mal à l’aide de voir défiler plusieurs gens (du corps médical) venir regarder mes parties génitales. A chaque fois, je me recouvrais et aussitôt;, on venait me découvrir. Il n’y avait pas cette intimité avec mon bébé non plus. Je m”étais sentie bien et en symbiose avec mon bébé, seulement le soir, quand je n’avais plus de visite, que les infirmières se faisaient plus discrètes.
Par contre, en France et certainement mieux qu’en Angleterre, on propose aussi l’accouchement naturel. On est libre de choisir la péridurale ou non, la position et certains hôpitaux proposent la naissance en piscine. Etant proche de l’Angleterre, je peux dire qu’en France, c’est tout de même mieux qu’en Angleterre, il y a plus (voire trop) de contrôles. Enfin, quand cela se passe mal, vaut mieux avoir fait ces contrôles. Faut juste ne pas être malchanceuse et tomber sur du personnel bien trop épuisé pour rester sympathique.
Aurelie says
Je suis choquée de voir que le corps médical n’ait pas respecté vos choix et surtout cette sage femme qui s’est permis de vous hurler dessus, de vous faire des remarques méchantes alors qu’elle est sensée vous accompagner durant l’accouchement! Elle n’a pas d’excuse, ça fait 30 ans qu’elle fait ce métier, elle devrait changer si ça ne lui plait plus et non reporter sa colère sur les patients ! Et le docteur qui pratique l’épisiotomie alors que clairement vous n’en vouliez pas, je comprends pas non plus ce non respect! Félicitations pour bébé 1 et je souhaite vraiment que pour bébé 2 ça se passe bien mieux! Et ce serait bien de faire un article justement sur l’accouchement à l’étranger, comment ça s’est passé, quelles différences avec la France..
laetitia says
Votre articles fait echo a mon accouchement bb1… c’est bien qu une personne un peu médiatisée parle aussi de ça, les violences obstétricales qui existent et perdurent malheureusement encore en 2018, n en deplaise au “professeur” nizard, qui nie leur existence, reléguant nos ressentis et expériences au rang d affabulations de bonnes femmes hystériques…
Ma fille aînée etait en siege, jai dc été a la merci du corps médical, episio protocolaire malgré un entrainement du périnée a l epino, qui a été mal faite et a due etre reprise au laser sous AG qq semaines plus tard, expression abdominale ( comme vous, qd on s appuie sur le ventre de la maman..). L episio a été si mal faite qu’à j5 j’étais encore a l hôpital, pleurant et souffrant le martyr, je ne suis sortie qu a j7. Et jai été intouchable pendant 1 an tellement cette partie de mon anatomie était associée a la douleur. Mon mari a fort heureusement été très compréhensif et n a rien brusque, il a attendu que je sois prête. 1 an…
pour bébé 2, jai envisage d accoucher a domicile mais papa était trop inquiét. Du coup jai accouché en mater, sans peri, avec mobilité ( debout jusqu’au moment de pousser) position au choix ( 4 pattes puis côté) et pas d episio.
Depuis je fais mon suivi gyneco chez une sage femme, je fuis les gyneco. Jen ai vu un 20 aine depuis que ma 1ere visite a 16 ans,pas un, je dis bien pas un, n a fait preuve de bienveillance ou de pedagogie. Si on pose une question , au choix on a le sentiment de les faire ch*** ( quoi? Un uterus qui réfléchit???) Ou de defier leur autorité ( je suis le professionnel qui sait contentez vous d écartez les jambes).
il n y a qu avec les sages femmes que jai retrouvé humanité et douceur dans l ensemble.